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Roger Delle : Résister, jusqu’au bout

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Nous sommes le 22 septembre 1944. Marcel Delle est dans un pré en dessous du virage du chemin des Combes, à La Bresse. Il contemple des corps alignés aux visages ensanglantés. Ils ont été fusillés par l’ennemi la veille. Employé des Postes à Épinal, Marcel avait appris, bien trop tard, en ouvrant le courrier de l’Administration allemande, que le maquis de la Piquante Pierre était attaqué. Sachant son neveu là, il avait fait aussi vite qu’il avait pu mais… Hélas, son cher Roger faisait partie des disparus. Alors, il était là, cherchant un visage, un indice, quand, tout à coup, il s’arrêta sur un corps sauvagement mutilé au visage presque impossible à identifier. Un détail toutefois attire son regard. Oui, c’est bien le pantalon de son neveu. C’est Roger Delle1.

Avoir 20 ans sous l’Occupation

Photographie d’identité de Roger Delle, 1942, 473 J
(Arch. dép. des Vosges).

Marcel Roger Delle (1921-1944), dit Roger Delle, est né le 3 avril 1921 à Épinal. Il naît sous le nom de Marcel Roger Gondier car son père ne le reconnaît que le 9 mai 1933. Sa mère, Marguerite Gondier (1897-1943), était journalière. Son père, Roger Théodore Delle (1898-1971), vétéran de la Grande Guerre, fut manœuvre, tisserand ou encore mécanicien. Il a également une grande sœur, Marguerite (1920-2014), qu’il surnomme affectueusement « Guiguitte ». En retour, elle le surnomme « Coco ». La petite famille, où l’amour est omniprésent, est installée au 3 Impasse du Quai-de-Juillet à Épinal. L’école terminée, Roger devient apprenti chez l’imprimeur Curien en 1936. Élevé dans la religion, il pense un temps devenir curé et fait le petit séminaire de Saint‑Louis‑de‑Gonzague à Saulcy‑sur‑Meurthe2. Finalement, il s’aperçoit que cette vie n’est pas faite pour lui et quitte le séminaire en mai 1939 pour retrouver son premier amour : l’impression. Il trouve du travail comme ouvrier‑typographe à l’imprimerie coopérative Saint-Michel d’Épinal. Le patron se rappelait avec émotion : « Il fallait voir comme il prenait soin de ses machines et souci de son travail. D’un métier où l’on a souvent les mains sales, il trouvait moyen de sortir des imprimés impeccables sans aucune souillures, et toujours d’une bonne volonté souriante, qui triomphait des difficultés3 ». À côté de cela, il rejoint la société de gymnastique spinalienne L’Alerte. Tout semblait aller pour le mieux chez les Delle, jusqu’à ce que la Guerre éclate.

Roger Delle (cinquième en partant de la gauche) dans la Société de gymnastique L’Alerte, entre 1939 et 1942, 473 J (Arch. dép. des Vosges).

La famille Delle, profondément patriote, vit très mal la défaite française de mai-juin 1940. Roger s’attire d’ailleurs des ennuis dès les premiers jours de l’Occupation allemande puisqu’il est placé en détention préventive à la Feldgendarmerie de Plombières-les-Bains le 29 juin. Néanmoins, le pire reste à venir. Le 24 février 1943, le Service du Travail Obligatoire (STO) lui impose de partir travailler en Allemagne, à Gustavsburg dans le Hesse. Il devait y rester jusque 1945. Dans ses lettres, Roger décrivait la dureté de son quotidien. Le brouillard quasi-permanent dans la vallée du Mainspitze le minait. Son travail comme aide‑monteur à la Schniffswerft und Maschinen Fabrik, pour lequel il n’avait jamais été formé, était exténuant. Les vivres manquaient presque toujours. Pourtant, sa plus grande colère fut de voir un contremaître français plus brutal encore que ceux allemands. Le 30 septembre 1943, le sort s’acharne. Il apprend par courrier que sa mère, qu’il vénérait, est décédée à seulement 47 ans. En conséquence, il obtient une permission du 1er au 18 octobre. Cependant, le voyage en train vers la France prend trop de temps. Arrivé à Épinal, on lui apprend que sa mère a déjà été conduite dans sa dernière demeure. Il ne reverra plus jamais son visage. Cette fois, s’en est trop, les Allemands l’ont empêché de dire adieu à sa mère. Roger se décide à entrer dans la Résistance. Il est considéré comme « permissionnaire défaillant » le 20 octobre puis comme « réfractaire » le 11 novembre. Il vit désormais dans la clandestinité.

Carte de travail (Arbeitskarte) de Roger Delle, 1943, 473 J (Arch. dép. des Vosges).
Ausweis de Roger Delle pour la France et l’Allemagne, 1er octobre 1943, 473 J (Arch. dép. des Vosges).

Haut les mains !

Son oncle, Marcel Michel Delle (1910‑1978), était, comme nous l’avons vu, facteur à Épinal et renseignait la résistance locale. Il lui présente son collègue et voisin André Pflug, commandant le réseau de FFI de la région d’Épinal sud. Ce dernier l’informe qu’on recherche des combattants pour mener un coup de main visant à libérer le résistant André Vitu. Roger se porte volontaire pour participer au guet-apens. Le commando est composé de huit hommes : André Pflug, sous le nom de code « Gérard », Pierre Chamery dit « le Russe », Roger Hof, Pierre François « le Marin », François Claudel « le Séminariste », Simon Mangeot, Robert Mangin et, enfin, Roger Delle. Durant l’automne 1943, la sœur de Roger, Marguerite, arrive à lui faire parvenir une première lettre :

Bien cher Coco,

Si seulement on était bientôt tous réunis, ce n’est pas une vie d’être séparés. […] Je pense que ta nouvelle vie te plaît. Si les camarades sont gentils, c’est déjà quelque chose. Ne t’en fais pas pour nous. Je ne pense pas que nous serons inquiétés. Ils auraient fort à faire s’ils voulaient aller chez tous les types.

Je termine ma lettre en t’embrassant de tout cœur,

Ta sœur, Guiguitte.

Marguerite ignore le danger que va courir son petit frère. Le commando prend position le 6 décembre. André Vitu, emprisonné par la Gestapo, avait malgré tout réussi à communiquer avec la Résistance et, ainsi, on avait pu organiser le piège. C’est finalement le 10 décembre 1943 que le chef de la Gestapo d’Épinal, Arthur Borchardt, accompagné de son adjoint Hans Rickfelder, mène Vitu vers la maison forestière d’Uzéfaing où ce dernier prétendait avoir une importante cache d’armes. L’étau se resserre. Néanmoins, Delle craint de blesser Vitu s’il ouvre le feu. Il entreprend donc de désarmer les deux hommes de la police politique nazie. Il se lève et crie : « Haut les mains ! ». Rickfelder riposte immédiatement avec son fusil. Il tue Vitu et blesse Roger à l’œil. Sa joue est pleine de sang. Chamery tire une balle en plein dans la tête de Borchardt qui courre encore une centaine de mètres avant de s’écrouler au sol. Les autres FFI arrosent abondamment la zone avec leurs mitraillettes jusqu’à ce que le calme revienne. En réalité, Rickfelder fait le mort. Il prendra ses jambes à son cou peu après.

Article du journal collaborationniste Le Cri du Peuple de Paris, 15 décembre 1943, p. 1.
Le texte prend soin de franciser le nom du chef de la Gestapo Borchardt en « Bouchard ».

Avec le commandant Pflug, Roger part se cacher près de la cascade de Tendon. Pflug, accompagné de Rose Bargolini, cousine du garde-forestier communal, l’emmène à la maison forestière de Tendon où il est soigné pendant 12 jours. Mademoiselle Bargolini se rappelait de ce jeune homme blessé : « ardent patriote, si brave et si courageux malgré ses blessures, ne se plaignant jamais, il avait un moral magnifique malgré le danger qui planait sur tous4. »

Portrait d’André Pflug dans son uniforme de sous-officier du 158e régiment d’infanterie, 1939,
473 J (Arch. dép. des Vosges).

Bien cher frangin…

Le 11 décembre, sa famille l’attend pour le souper. Il ne se présentera pas. Le 16 décembre, inquiète, Marguerite arrive à lui envoyer une nouvelle lettre. En réponse, Roger affirme qu’il s’est blessé avec un éclat de bois et qu’il se fait actuellement soigner. Mais Marguerite n’est pas dupe. Le 19 décembre 1943, elle lui écrit :

Bien cher frangin,

[…] Je suis un peu peiné que tu es blessé à l’œil. Je me demande réellement si s’est bien en cassant du bois que tu as eu cet accident. Enfin, j’espère que cela n’est pas bien grave puisque tu nous as écrit. Surtout, laisse-toi bien soigner ; fais attention à toi. […] Dans un paquet, nous t’avons mis quelques gâteaux pour passer Noël. C’est bien dommage que tu ne sois pas parmi nous. J’aurais été si heureuse de te gâter un peu et nous aurions été moins seuls. Je m’épouvante pour les jours de fêtes. L’année dernière, nous étions si heureux à cette époque. Maman était encore en bonne santé, moi j’étais si gaie. Je croyais que notre bonheur durerait toujours mais, hélas, la vie est bien changée. Enfin, il faut du courage et avec l’aide de maman, je tiens tout de même. Cet après-midi, nous irons au cimetière […] sur la tombe de notre bonne maman. Je ferai une prière pour qu’elle te protège et guérisse ton œil. […] Enfin, avec l’espoir que cela n’est rien, je te quitte en te souhaitant malgré tout un bon Noël parmi tes camarades.

Nous t’embrassons affectueusement,

Guiguitte et Papa.

Mais Roger veut laisser sa famille en dehors de tout cela. Il rassure sa sœur qui lui répond le 23 décembre :

Bien cher Roger,

À l’instant je reçois de tes nouvelles. Je suis contente que ce n’est qu’en cassant du bois que tu as eu cet accident. Ces personnes très gentilles avaient pris tellement de précautions pour me prévenir que je m’imaginais que c’était bien plus grave. Enfin, j’espère que cela ne donnera rien. […] Tout le monde pense à toi. Je suis contente d’avoir reçu de tes nouvelles pour Noël. Pour nous, ce sera un peu moins triste. Je me demandais si on me disait la vérité. Enfin, maintenant, je vois que tout s’arrange.

Guiguitte et Papa qui pensent à toi.

Le 31 décembre, Marguerite reçoit une lettre au magasin de Madame Julia où elle travaille. Son « cher Coco » l’informe que son œil va mieux mais qu’il souffre toujours légèrement. Dans ses lettres, Roger parle de ses « camarades » et de sa « nouvelle vie » mais il ne veut pas impliquer d’avantage sa famille. Finalement, Marguerite découvre tout en janvier 1944. Dans sa lettre du 7 janvier, elle dévoile :

Bien cher frangin,

Les personnes que tu as désignées sur ta dernière lettre, […] elles sont gentilles, très gentilles, mais elles m’ont cachées des choses que je devinais et maintenant je sais tout. Enfin, cela n’a pas d’importance, je comprends que pour elles c’était bien gênant. […] Ces jours-là, j’ai beaucoup songé à maman qui était toujours si bonne. Oh, comme la vie peut changer. Enfin, prions pour qu’elle nous donne force et courage pour supporter nos épreuves. […] Dans l’espoir que tout cela se termine bientôt, je te quitte en t’embrassant de tout cœur.

Guiguitte.

Il s’agit de la dernière lettre connue de Marguerite à son frère. Malheureusement, ses souhaits ne se réaliseront pas. Elle ne reverra plus jamais son cher petit frère.

Lettre de Marguerite à Roger, 31 décembre 1943, 473 J (Arch. dép. des Vosges).

Roger prend le maquis

Roger Delle (en haut à gauche) et le groupe Vitu au maquis de Colas-du-Bois (Faucogney), juin 1944, 473 J (Arch. dép. des Vosges).

Après cette triste affaire Vitu, Roger recherche un nouvel endroit où continuer la lutte. En décembre 1943, ceux que l’on appelle désormais le Groupe Vitu gagnent les Hautes-Vosges. Ils sont alors sept : Jean-Paul Vitu, chef du groupe et neveu d’André Vitu, Antoine Vitu, son frère, Pierre Vautrin, Roger Mathieu, deux autres résistants spinaliens surnommés « Tintin » et « Bob » et, bien sûr, Roger Delle. Ils entrent en contact avec le docteur Albert Lapierre de La Bresse, chef du réseau de résistance local de l’Organisation civile et militaire (OCM). Lapierre les fait loger dans la ferme Claudel à La Brayotte vers laquelle ils sont guidés à travers la neige par André Humbertclaude. On leur confie ensuite plusieurs fermes abandonnées aux alentours de la Croix des Moinats. Il s’agit là de l’embryon du futur maquis de la Piquante Pierre5. Au maquis, Roger se fait appeler uniquement par son autre prénom : « Marcel ». Une grande amitié voit le jour entre lui et Pierre Vautrin. Le Dr Lapierre le soigne de son mieux et fait même venir un oculiste d’Épinal. Le 7 juin 1944, Delle rejoint le maquis de Colas-du-Bois à Faucogney, en Haute‑Saône. L’état de l’œil de « Marcel » empirant, on le fait envoyer « chez un médecin à quelques kilomètres de là ». C’est Roger Mathieu qui le guide à destination. En chemin, ils tombèrent sur une patrouille allemande. Ils réussirent malgré tout à s’échapper et à rejoindre le médecin en question, probablement notre Dr Lapierre de La Bresse, qui fournit à « Marcel » de quoi se soigner lui-même avec des gouttes. Après un bon mois, le 10 juillet 1944, les maquisards quittèrent Faucogney pour le maquis de Beulotte‑Saint‑Laurent, toujours en Haute‑Saône. Ce fut de courte durée, le maquis fut vendu aux Allemands par deux Français le 20 juillet. Pierre Vautrin trouva la mort en allant au devant de l’ennemi. « Marcel », après une défense courageuse, pu s’échapper et rejoignit le maquis de la Montagne de Ternuay. Là-bas, l’un des deux dénonciateurs de Beulotte fut exécuté le 29 juillet par les FFI. « Marcel », dont la mort de son ami le hantait, l’avait gardé la veille de son exécution. Le lendemain, il confiait à son amie, l’agente de liaison Françoise Schwach : « Je me suis déjà vengé6 ». C’était clair. Cependant, une nouvelle fois, le 1er août, le maquis est « grillé ». La Haute‑Saône est devenue un secteur trop risqué, Delle retourne dans les Vosges. Il passe le col de Bussang et regagne le maquis de la Piquante Pierre. Le Groupe Vitu cantonne dans la ferme Didierlaurent, aux Charmes. Au cours de cette période, la vie quotidienne de Roger Delle est assez simple. En raison de son infirmité, il restait le plus souvent au camp et s’était fait la réputation d’un excellent cuisinier. Son passage au séminaire l’avait rendu très pieux. Il priait beaucoup et ne se séparait jamais de son chapelet. En dépit des malheurs, il était toujours jovial et trouvait moyen de s’amuser de presque toutes les situations.

La Sizaine de Roger Delle (en haut à droite) au maquis de Colas-du-Bois, juin 1944, 473 J (Arch. dép. des Vosges).

Jusqu’au bout…

Le 20 septembre 1944, la Piquante Pierre est attaquée. Tout ce que l’on sait, c’est que Roger est fait prisonnier le jour de l’assaut avec 12 autres défenseurs. Les derniers moments de sa vie nous sont parvenus grâce au témoignage d’André Toussaint, un jeune enfant de 10 ans en 1944, qui avait tout observé depuis sa maison. Le 21 septembre, on le fait monter dans une Peugeot 201 noire. Il sait qu’on le conduit vers sa mort. Il est avec un seul autre camarade. L’automobile fait halte dans le virage des Combes à La Bresse. Le premier maquisard est exécuté sur le champ d’une balle dans la tête. Dans un ultime espoir, Roger bouscule le sous‑officier allemand et se précipite en contrebas, en direction de la rivière de la Moselotte. Sous le feu nourri des soldats du peloton d’exécution ainsi que de ceux postés sur le pont des Champions, Roger essaye de pénétrer dans la boulangerie Jeanpierre avant de tenter une traversée de la Moselotte. Dans le tumulte de la fusillade, le paysan André Ruth est gravement touché alors qu’il fauchait son pré. Pendant ce temps, le garde champêtre Léon Pierrel tente de retarder les poursuivants sans succès. Roger est atteint d’une balle en essayant d’atteindre l’autre rive. Il avait 24 ans. Les officiers allemands de la Sicherheitsdienst (SD), le service de renseignement et de maintien de l’ordre de la SS, ont observé toute la scène depuis l’hôtel des Vallées. Faisant venir le soldat qui a abattu Delle, ils le félicitent et lui offre une bouteille de champagne7.

Refusant l’honneur d’une sépulture descente aux maquisards, considérés comme des terroristes, l’armée allemande ordonne au maire de La Bresse de jeter les corps des fusillés dans des fosses communes. Contre l’ordre des Allemands, on fait identifier tous les corps qui sont enterrés dans des fosses individuelles. Roger est placé dans la fosse n° 6. Jacques Roussel prend quelques photographies sous le manteau des corps pour garder mémoire de ce crime de guerre.

Cercueil de Roger Delle porté par son père et ses camarades jusqu’au monument aux morts de La Bresse, 2 avril 1945, 473 J (Arch. dép. des Vosges).

Le 2 avril 1945, ses funérailles officielles ont lieu en l’église Saint-Laurent de La Bresse. Le 3 avril, son corps est rapporté chez lui, à Épinal, où ses obsèques se déroulent à la Basilique Saint-Maurice devant une foule nombreuse. Il est inhumé dans l’ancien cimetière Saint-Michel d’Épinal. Marguerite et son père reçoivent pour lui la croix de guerre lors d’une émouvante cérémonie sur la place des Vosges le 17 mars 1945. Roger Delle obtient la mention « Mort pour la France » le 29 mai 1946. Enfin, il est élevé au grade de sous-lieutenant à titre posthume par arrêté du 25 octobre 1947.

  1. L’anecdote provient de Colette Ohling, fille de Marcel Delle. L’événement avait pu avoir lieu soit le 22 septembre 1944, soit le 1er avril 1945. Plusieurs éléments nous font pencher pour la première option. ↩︎
  2. Voir le fonds Roger Delle conservé aux Archives départementales des Vosges sous la cote 473 J. Le fonds est librement communicable. ↩︎
  3. Lettre de l’Imprimerie coopérative Saint-Michel à Monsieur Roger Théodore Delle, 5 avril 1945, 473 J (Arch. dép. des Vosges). ↩︎
  4. Lettre de Rose Bargolini à Monsieur Delle, 22 mai 1945, 473 J (Arch. dép. des Vosges). ↩︎
  5. Pour plus de détails, voir l’ouvrage de LEMAIRE Michel, Piquante Pierre, dernière bataille de la Résistance. Vosges – 20 et 21 septembre 1944, Saint‑Nabord, Look ta Com, 2024. ↩︎
  6. Lettre de Françoise Schwach à Marguerite Delle, 10 juin 1945, 473 J (Arch. dép. des Vosges). ↩︎
  7. LEMAIRE Michel, Piquante Pierre, dernière bataille de la Résistance, op. cit., p. 159. ↩︎

Par Vincent GÉHIN

Archiviste et doctorant en histoire contemporaine, spécialiste de la représentation de la guerre dans l’imagerie populaire des XIXe et XXe siècles.

Une réponse sur « Roger Delle : Résister, jusqu’au bout »

Bonjour, je vais transmettre cette histoire à ma maman qui a été marquée par cette histoire quand elle avait 12 ans car c’est une petite cousine de Michel Lemaire, qui faisait partie des maquisards fusillés

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